La vie littéraire

Crédit photo :

Simon Dumas

Producteur

Type d'intervention

Spectacle, Performance

Catégorie littéraire

Autre, Poésie

Public

Adultes, Aînés

Médiation culturelle?

Non

Coût de l'œuvre

1 500 $ à 2 999 $

Nombre de participant.e(s)

2

Capitale-Nationale

Description

Un monologue ininterrompu
​Seul dans l’arène, Mathieu Arsenault livre un monologue ininterrompu. Avec son écriture comme seul dispositif scénique, il critique l’industrie culturelle, confronte le public à ses habitudes de consommation, mais dévoile aussi l’inquiétude qui se trouve derrière notre époque, celle d’être oublié, effacé. Avec la complicité de Christian Lapointe, qui avait révélé la puissance scénique de son écriture en 2008 avec Vu d’ici, Arsenault vient maintenant se dévoiler à titre de performeur.

Processus de création
Comment rendre compte du phénomène de la pensée qui parvient à devenir écriture? Comment témoigner de la dichotomie entre la figure de l’auteur et celle du protagoniste à qui il donne la parole? Est-ce que toute écriture est autobiographique? Dans un aller-retour entre mise en jeu d’une figure fictionnelle, enquête sur l’écriture, conférence d’un auteur et performance scénique, Arsenault cherche à parler de son temps par tous les moyens. Se prêtant au jeu de l’interprète, l’auteur cherche les espaces entre sa posture et les modalités de son expression. Partant d’une interprétation libre de l’approche du jeu développée par Christian Lapointe, l’auteur-performeur s’approprie l’oralité découlant de son œuvre et s’oblige ainsi à porter pleinement le contenu de celle-ci. Suivant en amont à la Maison de la littérature une suite d’ateliers avec Lapointe sur la question de la parole en scène, apprenant sa partition par cœur aidé de Jocelyn Pelletier, interprète de Vu d’ici, qui agit ici à titre de répétiteur, Arsenault se mouille et assume le contenu de son écriture dans un face à face avec son lectorat.

Le livre où tout a commencé
Avant de devenir une performance scénique, La vie littéraire était un être de papier, sorte de roman expérimental, d’essai littéraire ou de poésie trash.

Les salons du livre les lancements les librairies qui ferment les journaux qui font faillite les livres de cuisine les émissions littéraires les prix prestigieux les livres pilonnés les maisons de la culture les poètes ratés les demandes de subvention les photos de chats wikipédia les journées perdues sur les réseaux sociaux et dans les jeux vidéo le soleil et le feu d’une époque surchargée de textes sans personne pour les lire on ne fera pas un roman avec ça on ne refera pas les filles de caleb avec ça on ne refera pas le goût du bonheur de lady julie papineau avec ça mais nous trouverons bien comment continuer continuer d’espérer qu’il restera quelqu’un pour nous lire et comprendre dans quelle époque nous vivions alors.

Crédits de production

Collaborateurs • Christian Lapointe et Simon Dumas
Répétiteurs • Jocelyn Pelletier
Assistante à la mise en scène et régisseure • Lola Tillard
Production • Rhizome
Coproduction • Théâtre Carte Blanche, Maison de la Littérature
Avec le soutien de Recto-Verso et le Quartanier

Contact

Simon Dumas

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