LA CLAIRIÈRE

Crédit photo :

Bernard Gilbert

Producteur

Type d'intervention

Lecture, Spectacle

Catégorie littéraire

Arts de la parole

Public

Adolescents, Adultes, 10 à 12 ans

Médiation culturelle?

Oui

Coût de l'œuvre

3 000 $ à 4 999 $

Nombre de participant.e(s)

7

Estrie

65'

Description

Le spectacle a été créé à la Maison de la littérature dans le cadre du Carrefour international de théâtre de Québec, les 31 mai et 1er juin 2023. Il sera repris les 16 et 17 octobre 2024 au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke (Petite salle) dans la programmation Hors les murs du Salon du livre de l’Estrie.

LA CLAIRIÈRE est tirée du 4e roman de Bernard Gilbert : LES SINGES BARIOLÉS OU LE DÉCLIN DE L’ESPÈCE HUMAINE (Québec Amérique, 2021). Ce roman d’anticipation débute en l’an 2000. Sur un millénaire, des personnages d’horizons et d’époques diverses élaborent puis propagent un culte philosophique fondé sur l’acceptation, par l’humanité, du déclin de son hégémonie. Le récit met notamment en scène un duo de singes étranges engagés dans un rituel aux impacts étonnants. Pour LA CLAIRIÈRE, l’auteur, qui signe adaptation et mise en scène, a retenu les personnes suivants : un biologiste britannique, un musicien africain, une philosophe québécoise, une femme sans âge et un messager. Avec les singes bien sûr…

Reconnaissance pour le roman :
• Prix Aurora Boréal 2022 (meilleur roman en français au Canada, littératures de l’imaginaire)
• Finaliste pour le Prix de création littéraire 2022 de la Ville de Québec et du Salon international du livre de Québec, catégorie adulte;
• Retenu par ICI Première Québec parmi dans son palmarès littéraire 2021.

À l’automne 2021, Bernard Gilbert a réécrit certains extraits pour une prestation scénique. Sous sa direction, une lectrice, un lecteur, une musicienne et un musicien ont participé à cette première étape, qui s’est achevée par une lecture laboratoire sur la scène de la Maison de la littérature. Satisfait du résultat et des commentaires reçus, l’équipe a décidé de poursuivre le travail de création. La Maison de la littérature, coproducteur, est partenaire depuis les débuts.

Voulant préserver la faculté du public d’imaginer, chacun pour soi, l’univers que ces singes convoquent, LA CLAIRIÈRE requiert, au-delà du texte, un environnement musical et sonore original. S’ajoutent un langage visuel issu de la vidéo et de l’éclairage.

Texte et voix
Il ne s’agit pas d’une adaptation du roman, mais d’un texte distinct construit sur la même matière. Ce n’est pas non plus du théâtre. Les huit personnages sont avant tout des voix. La présence d’une lectrice et d’un lecteur s’efface pour laisser place aux figures qu’évoquent le texte, via la narration (journaux audio, extraits de livres) et de brefs dialogues. La structure temporelle repose sur un temps présent (an 3000) à partir duquel deux personnages évoquent, ou rappellent des épisodes survenus en l’an 2000, 2282, 2500 et 2712. Le ton est celui de la fable au centre duquel vit un lieu principal, la clairière de la jungle tropicale où les singes bariolés vivent leur rituel millénaire.

Musique et environnement sonore
Voici comment Martien Bélanger et Miriane Rouillard conçoivent leur apport :
« Nous avons entrepris d’élaborer une nouvelle méthode de traitement des sons tout en respectant un principe élémentaire : faire de la musique au service de l’histoire. Nos explorations sonores et musicales se sont poursuivies jusqu’à la première. Certains segments de l’histoire logeant entre réalisme et surréel, la création est enrichie de sonorités et de textures inouïes, enregistrements de sons d’instruments et de non-instruments, que nous manipulons à l’aide d’une panoplie d’effets, notamment électroacoustiques. Notre palette d’outils est large. »

Vidéo et lumière
Caroline Ross, conceptrice lumière, et Éric Gagnon, concepteur vidéo, ont composé un cadre visuel sans faire appel à une scénographie proprement dite. L’utilisation de certains appareils d’éclairage et de mini projecteurs vidéos permet de créer des effets, d’évoquer l’histoire sans être littéral ni illustratif. Plutôt sur un mode poétique. La clairière tropicale sert à établir le langage visuel. Pour la Maison de la littérature, lumière et vidéo animaient la scène et le plafond au dessus du public. Une sorte de lanterne magique… Pour les diffusions à venir, le plan lumière et vidéo sera adapté.

Dans les années 1990, Bernard Gilbert adapté un premier de ses livres pour la scène et pour la radio : le récit poétique OPÉRA OU LE LIVRET D’ISABELLE. Après une soirée en carte blanche (Périscope) et un radio-théâtre pour la Chaîne culturelle de Radio-Canada, Gill Champagne a mis en scène le texte pour Marie Gignac dans un spectacle solo produit au Studio de Méduse (10 représentations). LA CLAIRIÈRE offre une nouvelle opportunité de tirer un spectacle littéraire d’un de ses livres.

LA CLAIRIÈRE est représenté par Geoffroy Faribault, directeur des Diffusions artistiques Carcajou.

https://www.dropbox.com/s/p3k6dkolh9am8o8/LA%20CLAIRI%C3%88RE%20avec%20cr%C3%A9dits.mp4?dl=0

Crédits de production

Texte, mise en scène et production : Bernard Gilbert
Conseil artistique : Patric Saucier
Lecture : Valérie Laroche et Patric Saucier
Musique : Miriane Rouillard et Martien Bélanger
Lumière : Caroline Ross
Vidéo : Éric Gagnon
Direction de production : Cassandra Duguay
Coproduction : Maison de la littérature (ICQ)
Diffusion : Les Diffusions artistiques Carcajou
Codiffusion de la création : Carrefour international de théâtre de Québec

Adapté du roman Les singes bariolés ou le déclin de l’espèce humaine, de Bernard Gilbert, Québec-Amérique, 2021.

Contact

Bernard Gilbert, auteur et producteur

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