Un vent de collaboration souffle sur le milieu culturel et littéraire avec l’émergence d’un nouveau regroupement de diffuseurs spécialisés, RAPAIL, le Réseau des arts de la parole et des arts et initiatives littéraires. L’organisation a notamment pour objectifs de favoriser le rayonnement des arts de la parole et des arts littéraires, de mettre sur pied et favoriser des projets entre diffuseurs et de représenter les intérêts de ses membres. RAPAIL regroupe actuellement près de trente organismes canadiens diffuseurs francophones (festival, lieu de diffusion, organisme, etc.) et propose un réseau d’échanges, de réflexions et d’actions collectives.
La force du groupe
Cette alliance des acteurs de la diffusion en arts de la parole et en arts littéraires permettra une mise en commun d’outils et le partage de savoirs, un besoin exprimé par l’ensemble des membres. La création de projets collaboratifs et la circulation d’œuvres chez les membres diffuseurs seront ainsi facilitées. Le réseau permettra également d’affronter les enjeux nombreux causés par la pandémie actuelle.
« Les échanges amorcés depuis deux ans entre les diffuseurs ont démontré la richesse de notre milieu, la pertinence de la collaboration, les retombées concrètes de notre voix unie. En conjuguant nos forces, en travaillant ensemble, nous pourrons poursuivre le formidable essor des arts de la parole et des arts littéraires. »
— Dominique Lemieux, président de RAPAIL et directeur de la Maison de la littérature et du festival Québec en toutes lettres
Un réseau diversifié
En tant que premier réseau pancanadien francophone des arts de la parole et des arts littéraires, RAPAIL représente la pluralité de son milieu. Littérature hors du livre, expositions littéraires, spectacles, contes, exercices d’écriture, lectures, performances, rencontres d’écrivaines et d’écrivains, installations, arts numériques, slam : ce milieu se caractérise par l’immense diversité des pratiques et initiatives. Leurs limites et leurs possibilités sont en mouvance et ouvertes à l’inclusion de nouvelles formes d’expression.
Il en va de même pour la nature des organisations membres. Les lieux de diffusion, qui tiennent une vaste programmation toute l’année, comme les festivals de petite et grande taille ou les organismes autogérés sont tous représentés par RAPAIL. On retrouve des membres de villes de toutes tailles et de plusieurs régions.
« Nous voulons faire en sorte que RAPAIL soit un réseau réellement pancanadien; aller chercher des membres dans les régions, dans un maximum de provinces pour échanger, partager nos expertises et apprendre les uns des autres. Cette diversité fait la richesse de notre milieu. »
— Émilie Turmel, membre du conseil d’administration de RAPAIL et directrice générale du Festival Frye (Moncton)
Un conseil d’administration représentatif du milieu
Lors de son assemblée générale de fondation, les membres ont élu leur premier conseil d’administration. La présidence a été confiée à Dominique Lemieux, directeur de la Maison de la littérature et du festival Québec en toutes lettres (Québec), alors que la vice-présidence est assurée par Michelle Corbeil, codirectrice générale et directrice artistique du Festival international de la littérature – FIL (Montréal). Émilie Turmel, directrice générale du Festival Frye (Moncton), et Christine Boutin, directrice générale et artistique de la Maison natale de Louis Fréchette (Lévis), occupent respectivement les fonctions de secrétaire et trésorière. Le conseil d’administration compte également sur l’expertise de Yolaine Carrier, directrice générale et artistique des Ami.e.s imaginaires et du Festival de contes et menteries (Québec), Thomas-Louis Côté, directeur général de Québec BD (Québec), et Annie Landreville, agente de développement du Carrefour de la littérature, des arts et de la culture (Mont-Joli). Enfin, le conseil d’administration a également coopté Mélanie Rivet, directrice générale du Salon du livre de l’Outaouais et de la Maison des arts littéraires de Gatineau.